Ou pourquoi il est bien plus efficace de penser positif…
Aujourd’hui nous allons parler cerveau et grammaire. Oui je sais, à première vue, ce n’est pas très vendeur. Mais si vous cherchez un moyen simple d’être un peu plus efficace dans votre façon de communiquer afin d’obtenir de meilleurs résultats avec vos collègues, votre conjoint, vos enfants… alors cet article est fait pour vous !
En hypnose et dans de nombreux champs de la communication, on privilégie les tournures de phrase positives. Mais il ne s’agit pas juste d’une lubie d’idéaliste un peu rêveur. Non, ce n’est pas parce que vous vous dites que « tout va bien » que ce sera forcément le cas. Pourtant, la façon dont vous formulez vos phrases, et par extension vos pensées, a un vrai impact sur ce que vous ressentez et faites ensuite. Il ne s’agit pas seulement de croire ou non à la pensée positive, mais bien de fonctionnement cérébral.
Si vous avez lu le titre, n’imaginez pas un éléphant, à votre avis, combien d’entre vous ont immédiatement visualisé un éléphant ? La réponse est 99%. Le pourcent restant concerne les personnes qui faisaient autre chose en même temps et qui donc n’étaient pas entièrement concentrées sur leur lecture.
Pourtant, la consigne était claire. Mais il est tout à fait naturel que cela n’ait pas fonctionné immédiatement…
La raison est simple, le cerveau ne comprend pas – ou plutôt n’entend pas dans un premier temps – la négation. En fait, la compréhension de la phrase fonctionne en deux temps. Quand on vous dit de ne pas faire ou de ne pas penser à quelque chose, même si vous êtes d’accord et que vous voulez obéir, vous devez d’abord savoir de quoi on vous parle. Et donc, pas d’autre choix que de se représenter cette chose, pour ensuite pouvoir la repousser. Si vous avez eu une dispute avec un collègue de bureau, et que votre ami vous conseille: »arrête de penser à ce qu’il a fait! » vous pouvez être sûr que vos pensées par rapport à cette personne vont redoubler. Votre inconscient va 1) repenser à ce qu’il a fait 2) essayer de ne plus y penser. Ce n’est pas vraiment le chemin le plus court pour la tranquillité d’esprit…
Petit exercice pour voir si vous suivez : imaginez qu’une personne se trouve sur un pont suspendu au dessus d’un ravin, à votre avis, quel conseil aura les meilleurs résultats si cette personne a le vertige : « ne regarde pas en bas » ou plutôt « regarde droit devant toi » ?
Penser ou dire les choses de manière négative – ne fait pas ça, je ne veux pas ceci, il ne faut pas… présente deux inconvénients majeurs :
- Vous vous représentez cette chose que vous ne voulez pas. N’aie pas peur, ne stresse pas…instantanément, vous ressentez un peu cette sensation. Vous ne retenez que le mot peur. « Il ne faut pas que je rate »… permet à cette sensation d’échec de s’insinuer en vous. « Je vais réussir » augmente en revanche la confiance de manière significative.
- On vous dit ce qu’il ne faut pas faire, certes, mais on ne vous dit pas ce qu’il faut faire à la place ! Le cerveau – qui avait une solution même si elle était négative – est déstabilisé. Il ne sait plus quoi faire et mettra plus de temps et d’énergie à trouver une solution acceptable.
Prenons l’exemple d’un enfant. Au lieu de lui dire « n’aie pas peur », si vous lui dites « rassure-toi » -> il se représente l’émotion positive « se rassurer » et en même temps on lui dit quoi faire, il n’a pas de question à se poser.
Mais alors pourquoi la formulation négative est-elle si répandue ? C’est en fait parce qu’elle est bien plus simple. On voit un comportement que l’on ne veut pas : on donne l’injonction de stopper ce comportement. Adopter une formulation positive, cela oblige à proposer une alternative, et donc demande un effort plus important au plan cérébral. Il faut faire preuve de réflexion. Mais si vous voulez que l’on vous écoute, si vous avez une fonction de conseil, de manager ou même de parent, vous devez autant que possible faire ce travail d’accompagnement.
Et si penser positif n’est pas inné chez vous, rassurez-vous, cela se travaille. La méthode la plus simple étant de s’entrainer à « parler positif » dans un premier temps. Avant de prononcer une phrase négative, faites une petite pause en vous efforçant de trouver une alternative positive. Au fur et à mesure, cela deviendra une habitude que le cerveau intègrera dans votre façon de penser.
Je pense que cette réflexion est tellement sensée. La pensée positive apporte et entraîne
que du positif dans toutes les situations Et on le sait bien, surtout aujourd’hui on en a un ultime besoin face à la situation.
Alors gardons tous la positive attitude comme je l’appelle.
Merci pour votre commentaire !