Surmonter une baisse de moral : conseils et astuces pratiques

Vous sentez le moral qui flanche ? Voici des solutions simples pour retrouver l’enthousiasme rapidement.

Déprime ou dépression ?

Avant tout, il est essentiel de comprendre ce que vous traversez. Une baisse de moral est temporaire, souvent liée à un événement précis (fatigue, stress, météo, etc.) et peut s’améliorer avec des efforts simples. C’est l’objet de cet article.

En revanche, une dépression dure dans le temps et se caractérise par : une tristesse intense, une perte d’intérêt pour les activités, des troubles du sommeil ou de l’appétit et un sentiment de désespoir.

Si vous pensez être dans cette situation, consultez rapidement un médecin ou un psychologue pour obtenir un diagnostic et un accompagnement adapté.

1. Mettre en place une bonne hygiène de vie

Dormir suffisamment : Un sommeil de qualité est la base de l’équilibre mental. Essayez de respecter des horaires réguliers et de limiter les écrans avant de dormir. Retrouvez ici quelques conseils pour mieux dormir : bien dormir grâce à la sophrologie : exercices et conseils pratiques ; et ici Mieux dormir, tout simplement…
Manger équilibré : Même s’il peut être tentant de se réconforter par des aliments gras ou sucrés, ce n’est qu’une solution de court terme qui ne fait que contribuer à la déprime (peu de nutriments essentiels, trop de gras, de sel et de sucre + culpabilité d’avoir craqué). Privilégiez des aliments sains pour votre santé (fruits, légumes, noix, céréales complètes) pour soutenir votre énergie.
Bouger : L‘exercice physique, même modéré, améliore très rapidement l’humeur. Bouger permet une augmentation de la production de sérotonine et de dopamine, deux substances chimiques sécrétées par le cerveau et qui sont associées aux sentiments de bonheur et de bien-être. Une simple promenade à l’extérieur ou une activité physique douce peut libérer des endorphines, les hormones du bonheur.
Se relaxer : Des pratiques comme la sophrologie, la respiration profonde ou le yoga peuvent vous aider à vous recentrer et à relâcher les tensions. Ces outils sont accessibles et faciles à intégrer dans une routine quotidienne.

2. Créer une routine qui apaise

Organiser sa journée : Lorsque le moral baisse, l’inactivité peut aggraver les choses. Planifiez de petites tâches, facilement réalisables pour vous sentir actif.
Pratiquer des activités positives : Trouvez quelques minutes chaque jour pour des activités qui vous apaisent, comme lire, écouter de la musique ou écrire dans un journal. Dessiner, peindre, jouer d’un instrument ou même cuisiner peuvent être des moyens de libérer des émotions enfouies et de les transformer en quelque chose de positif.
S’offrir une pause : accordez-vous chaque jour des moments pour ralentir. Ces moments de pause sont l’occasion de mieux respirer. Profitez en pour pratiquer quelques exercices de sophrologie ou de relaxation pour vous apaiser.
Se fixer de petits objectifs : Même accomplir une tâche simple, peut procurer un sentiment d’accomplissement. Ne serait-il pas temps de ranger ce placard plein de bazar qui vous agace à chaque fois que vous passez devant ?
Se reconnecter à la nature : Un contact avec la nature, comme marcher dans un parc ou observer le ciel, peut apaiser les pensées. Même prendre soin d’une plante d’intérieur est efficace. Prenez juste un instant chaque jour pour profiter de la nature.

3. Se connecter à ses émotions

Pour savoir comment on se sent, il faut faire le tri :

Nommer ses émotions : Prenez un moment pour identifier et nommer ce que vous ressentez. Est-ce de la tristesse, de la colère, de la frustration ? En mettant un mot sur votre ressenti, vous prenez déjà du recul.
Écrire un journal émotionnel : Notez régulièrement vos émotions, les situations qui les déclenchent et vos réactions. Vous pourrez ainsi mieux comprendre vos schémas émotionnels et à trouver des moyens d’y répondre.
Pratiquer la respiration consciente : Prenez quelques minutes pour respirer profondément et porter votre attention sur ce qui se passe en vous, sans jugement. Vous pourrez ainsi mieux comprendre ce que votre corps ressent et repérer les signes des moments de stress, de tristesse et de fatigue.
Écrire un journal de gratitude : Cet exercice consiste à noter tous les petits événements positifs de votre journée. Même les plus infimes comptent : un petit message d’un ami, une chanson que vous aimez qui passe à la radio, un fou rire, la lecture d’un livre passionnant, etc. Relire ces mots permet de prendre du recul sur vos ressentis. Quand on pense que tout va mal, prendre un moment pour relire les pages – par exemple en fin de mois – permet de vous rendre compte que finalement, tout n’est pas si mal.

4. Être bienveillant avec soi-même

Accordez-vous le droit de ne pas être au meilleur de votre forme, sans vous juger. Ne soyez pas trop dur avec vous même.

Éviter les mots définitifs pour vous décrire ou décrire votre vie : Jamais, toujours, tout le temps, trop, pas assez, etc.

Par exemple : « je rate toujours », « je ne serai jamais heureux », « je ne suis pas assez malin »…

Remplacer l’autocritique par l’encouragement : Chaque fois que vous vous surprenez à vous dévaloriser, essayez de reformuler vos pensées en quelque chose de positif ou constructif.

Par exemple : Je suis trop sensible -> ma sensibilité me permet de percevoir et comprendre ce que d’autres ne voient pas.

Se parler comme à un ami : Imaginez ce que vous diriez à un proche dans votre situation, puis appliquez ces paroles réconfortantes à vous-même. Dans cette même logique, prenez un instant pour vous féliciter à chaque réussite, même la plus petite. Vous avez réussi un créneau en une seule manœuvre ? Bravo !
Soyez patient : Le changement et le mieux-être peuvent prendre du temps. Soyez indulgent avec vous-même et rappelez-vous que chaque jour est un nouveau pas. Prenez un jour à la fois.